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Fausse piste 

Maxime de coureur (au large) : quand la météo ne ressemble en rien à ce qu’elle est supposée être, la navigation, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Hier, tout le groupe de cadors parti chercher le bonheur dans le nord a été contraint de se rendre à l’évidence : le chocolat était bien amer et la piste, si méticuleusement auscultée, était donc fausse : le vent espéré n’est jamais venu. 

Cette désillusion frappe des cadors de cette 10e Québec Saint-Malo : Ian Lipinski, Antoine Carpentier et Benoît Hantpzerg, mais aussi Ambrogio Beccaria qui survole la classe depuis un an, Nicolas d’Estais, les Alberto, Bona et Riva, et également Guillaume Pirouelle et William Mathelin Moreaux. Ces évadés ont choisi de rentrer dans le rang, mettant du sud dans leur route, concédant leur désappointement.


« Nouveau mode, confirme Ian Lipinski. On a pris la décision, comme tout le monde qui tentait de passer par le nord, de rebrousser chemin, à contre-cœur. Mais là, ça ne passait pas. On s’aligne sur tout le monde en allant vers le sud en essayant, malgré tout, d’attraper la dépression qui permet aux sudistes d’aller très vite. Ce n’est pas du tout gagné pour nous. Selon les prévisions météo, nous ne serions pas en mesure de suivre cette dépression ; cela ferait un énorme écart avec les premiers (à l’arrivée) ». 

200 milles séparent le Class40 Crédit Mutuel de la tête de course, incarnée par les talentueux Achille Nebout, Fabien Delahaye et Pierre-Louis Atwell. Ces leaders tentent de rester dans le train d’un petit système dépressionnaire qu’ils suivent avec application et qui ne rendra son dernier souffle qu’au moment d’atteindre les côtes du Portugal, vendredi. Plus à l’ouest, et plus au nord, Ian Lipinski et les siens espèrent également extraire de l’arrière de cette dépression les conditions d’une progression rapide, ce qui semble être le cas depuis plusieurs heures. Ce matin, le Class40 Crédit Mutuel affolait les compteurs, à 16 nœuds pour une moyenne sur 24 heures de 13 nœuds. « À l’heure actuelle, il y a beaucoup plus de vent que prévu, confirme le skipper, et on nourrit le secret espoir d’arriver à suivre cette dépression et, tout en étant derrière, de ne pas avoir trop de retard. Ça tartine à bord de Crédit Mutuel. » 

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