Ian en direct
Vidéo reçue du bord – Remerciements

17,3 nm restants à parcourir // Vitesse actuelle : 15,4 noeuds ! Bravo Ian pour cette belle moyenne de 12,4 noeuds en 24h
Il ne reste plus que 40 milles à parcourir avant la ligne d’arrivée. Ian et son Class40 @CreditMutuel sont lancés !!


Difficile d’imaginer l’état de fatigue dans lequel se trouve le skipper du Class40 Crédit Mutuel tant la journée de mardi a été éreintante. Les 24 heures à venir seront longues, d’autant qu’il arpente à nouveau des eaux très fréquentées. Elles sont longues, c’est vrai, mais elles pourraient aussi se révéler furieusement bonnes !
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Ce jeudi matin, Ian est encore à la chasse au temps, mais son retard ne s’estimait plus qu’à 51,7 milles à 7 heures ce matin. Tandis qu’il s’apprête à parer le Fastnet, phare mythique à la pointe sud-est de l’Irlande, le skipper solitaire bénéficie d’une météo favorable qui doit le porter jusqu’au cap Lizard, d’où il est parti il y a maintenant sept jours. Ce matin, à 7 heures, Ian avait enc...
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Le Skipper Crédit Mutuel est en « mode remontada » ! Le Class40 affiche de belles vitesses et a entamé son long bord au large des côtes irlandaises. Son retard par rapport au temps de référence se réduit lentement mais surement … Le vent devrait se renforcer dans les prochaines heures, Ian semble déterminé à faire durer le suspense !
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Vidéo reçue du bord – Vie à bord


Les routages de Christian Dumard lui donnent encore des chances d’effacer le record de Phil Sharp mais, quand l’heure viendra, il faudra que le skipper enchaîne manœuvre après manœuvre pour exploiter chaque moment de grâce, chaque souffle de vent.
Depuis hier soir, le vent a molli. Ian glisse sur un rythme processionnaire le long des Hébrides, cet archipel torturé et sublime, colonne vertébrale qui do...

Vidéo reçue du bord – Vie à bord
Jour 6 – Toute de vert vêtue depuis le début de sa tentative contre le record du tour des îles Britanniques, signe d’une avance sur les temps de passage, la trajectoire de Ian Lipinski s’est teintée de rouge, cette nuit, marquant son déficit. La montée, ce week-end, sur la face est de l’Ecosse avait déjà tapé dans les réserves du skipper du Class40 Crédit Mutuel, mais ça, c’était prévu.
... Lire la suite...Sur la redescente, Ian va croiser beaucoup de pêcheurs mais il va pouvoir mieux dormir. L’intérêt de tourner dans le sens antihoraire, c’était aussi pour qu’il y ait moins de choses à surveiller en fin de parcours. Ian a fait une super course, il a eu des conditions dures depuis les Shetland, là c’est en train de mollir mais il a encore 24 nœuds de vent, au près. Ça bougeait dans tous les sens !
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Avant les Shetland, Ian avait une dépression à contourner par l’Est pour ne pas rester bloqué dans le sud et perdre plusieurs heures. Dans le sud il y aurait eu beaucoup de vent, avec des rafales allant jusqu’à 45 nœuds. Ian a super bien navigué toute cette journée, il a bien géré la succession des manœuvres. Cela nous a permis de passer dans l’Est et d’aller nous positionner au Nord de cette dépress...
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Vidéo reçue du bord – Le passage des Shetlands
En début de week-end, Ian comptait environ 200 milles d’avance sur le record de Phil Sharp. Il n’en comptait « plus » que 30 d’avance ce matin à 6h30, quatre jours exactement après son départ du cap Lizard. Oui, c’est complexe, de battre un record, mais le fait qu’il ait été capable de préserver un compte créditeur est un très bon signe, d’autant que la météo des prochains jours est propice ...
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« Si les modèles météo ne divergent pas trop, je ne devrais plus avoir trop de pétole (panne de vent), et je devrais rejoindre les îles Shetlands dimanche en fin de journée. Puis il faudra aller aux Hébrides, ce sera rapide, avec du vent de travers soutenu ».
... Lire la suite...« Ian a commencé à retoucher du vent, il a accéléré, il avance maintenant à 8-10 nœuds. La situation est assez complexe ce soir. L’objectif va être d’arriver aux Shetlands sans avoir de vents trop forts, puis d’arriver à bien jouer avec la dépression qui se forme actuellement afin de bien passer d’un côté, puis de l’autre, sans faire trop de près. «
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Parti depuis maintenant plus de 48 heures, Ian Lipinski compose avec la météo.
Ces deux jours ont été éprouvants. Emmancher, c’est-à-dire traverser la Manche, c’est la certitude de trouver une foule de pièges à déjouer : cargos, dispositifs de séparation du trafic maritime, sables, éoliennes, … Ian a beaucoup manœuvré, et sa trajectoire, devenue rectiligne ces dernières heures, donne une i...
« La vie à bord est différente de ce que j’ai vécu par le passé. La navigation est relativement longue, proche des côtes et des dangers. Alors, au niveau de la gestion de mon sommeil, c’est un exercice qui est nouveau. Sur 3 jours, nous pouvons accumuler du déficit de sommeil, mais sur 8 jours, c’est bien plus compliqué et trop dangereux. J’aurai donc une obsession, celle de dormir, dès que j’en ai l...
Lire la suite...La matinée sera active : Ian va devoir reprendre de l’est et franchir une zone complexe : l’embouchure de la Tamise, où le trafic est particulièrement dense : on y trouve même des ronds-points maritimes (sans sculpture au milieu).
Côté météo, les évolutions semblaient aller dans le sens d’une chasse au record. La dépression qui passera sur les îles Shetlands en même temps que Ian semble plus ...

Parti jeudi matin dans un vent léger, Ian est progressivement monté en cadence sur ce début de tentative. A bord de son Class40 Crédit Mutuel, il a aussi profité de conditions météo à rendre jaloux un terrien. « Il a fait beau, il y avait ce qu’il fallait d’air, le bateau glissait bien, c’était super sympa ! ».
Depuis la terre, Christian Dumard a guidé les pas du skipper Crédit Mutuel cette nui...
Fun fact : Pour battre le record établi par Phil Sharp en 8j 04h 14min 49s, il devra franchir la ligne d'arrivée avant 8j 04h 13min 48s (au moins une minute et une seconde de mieux) soit avant le vendredi 10 juillet à 10h35min13sec FR.
Vidéo reçue du bord par Ian.
« La Round Britain race ainsi que le record autour des îles Britanniques comptent parmi les parcours les plus durs en Europe, par la distance et en raison des conditions météo très changeantes au Nord. Sur notre record en 2018 lors de la Round Britain & Ireland Race nous avons eu de tout, du vent faible au près comme du vent arrière très rapide dans la brise, et même à quatre à bord, ce fut épuisant. Ce...
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Ian Lipinski

Nicolas Théry, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale
Mercredi 1 juillet, Ian avait quitté Lorient en toute discrétion…
TOP DEPART // A 6h21 heures ce matin, Ian Lipinski a franchi la ligne de départ de sa tentative contre le record du tour des îles Britanniques, au cap Lizard. Le chrono est bel et bien lancé ! Bon vent Ian !

Le parcours
Mais quoiqu’il en soit, il faudra, dans des conditions très probablement musclées puisque rapides, être vigilant sur une multitude de dangers : la Mer du Nord avec ses champs d’éoliennes et ses plateformes pétrolières, le trafic maritime qui lui est lié, les courants ainsi que les bancs de sables qui se déplacent.
Le carrefour entre la Mer du Nord et l’Océan Atlantique au passage le plus septentrional du parcours sera sûrement délicat ! La côte Ouest irlandaise est magnifique et sauvage mais aussi très exposée….
Malgré ces pièges, Ian aura le plaisir de naviguer souvent de jour puisque, proche du solstice d’été, les nuits seront très courtes. Les crépuscules dureront des heures et cela peut être des moments vraiment magiques à vivre intensément à bord du Class40 Crédit Mutuel !

« Le record avec lequel j’ai envie de me battre a été établi par Phil Sharp, en équipage et en course, en huit jours et quatre heures.
C’est ce temps-là que j’aimerais améliorer, mais cette fois en solitaire. »
Quelle préparation ?
A savoir, des journées et des nuits passées à naviguer seul sur le Class40 Crédit Mutuel pour se familiariser avec les manœuvres à exécuter. La préparation physique engrangée cet hiver sera bénéfique car cette taille de bateau rend le travail plus éreintant que ce qu’a pu connaître Ian en mini 6,50. Il faut aussi préparer la navigation pour bien localiser les différents dangers durant la totalité du parcours….
Difficile d’imaginer l’état de fatigue dans lequel se trouve le skipper du Class40 Crédit Mutuel tant la journée de mardi a été éreintante. Les 24 heures à venir seront longues, d’autant qu’il arpente à nouveau des eaux très fréquentées. Elles sont longues, c’est vrai, mais elles pourraient aussi se révéler furieusement bonnes !
Ce jeudi matin, Ian est encore à la chasse au temps, mais son retard ne s’estimait plus qu’à 51,7 milles à 7 heures ce matin. Tandis qu’il s’apprête à parer le Fastnet, phare mythique à la pointe sud-est de l’Irlande, le skipper solitaire bénéficie d’une météo favorable qui doit le porter jusqu’au cap Lizard, d’où il est parti il y a maintenant sept jours. Ce matin, à 7 heures, Ian avait encore 218,9 milles à courir, et un peu plus de 26 heures pour le faire. Rien d’impossible : Ian a parcouru 260 milles au cours des 24 dernières heures.
Le Skipper Crédit Mutuel est en « mode remontada » ! Le Class40 affiche de belles vitesses et a entamé son long bord au large des côtes irlandaises. Son retard par rapport au temps de référence se réduit lentement mais surement … Le vent devrait se renforcer dans les prochaines heures, Ian semble déterminé à faire durer le suspense !
Les routages de Christian Dumard lui donnent encore des chances d’effacer le record de Phil Sharp mais, quand l’heure viendra, il faudra que le skipper enchaîne manœuvre après manœuvre pour exploiter chaque moment de grâce, chaque souffle de vent.
Depuis hier soir, le vent a molli. Ian glisse sur un rythme processionnaire le long des Hébrides, cet archipel torturé et sublime, colonne vertébrale qui donne à croire que l’Ecosse tourne le dos au Groenland. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que le skipper solitaire a dormi et qu’il va attaquer ses derniers jours de mer avec de l’énergie !
Jour 6 – Toute de vert vêtue depuis le début de sa tentative contre le record du tour des îles Britanniques, signe d’une avance sur les temps de passage, la trajectoire de Ian Lipinski s’est teintée de rouge, cette nuit, marquant son déficit. La montée, ce week-end, sur la face est de l’Ecosse avait déjà tapé dans les réserves du skipper du Class40 Crédit Mutuel, mais ça, c’était prévu.
Sur la redescente, Ian va croiser beaucoup de pêcheurs mais il va pouvoir mieux dormir. L’intérêt de tourner dans le sens antihoraire, c’était aussi pour qu’il y ait moins de choses à surveiller en fin de parcours. Ian a fait une super course, il a eu des conditions dures depuis les Shetland, là c’est en train de mollir mais il a encore 24 nœuds de vent, au près. Ça bougeait dans tous les sens !
Demain, il y a une zone de calme, il ne va pas y avoir beaucoup de vent. Ça va être stressant.
Dépressions et zones de calmes vont ensuite se succéder avant d’arriver au Cap Lizard ! Il va y avoir pas mal d’enchainements jusqu’à l’arrivée. Ian gère super bien les systèmes météo qu’il rencontre depuis le début de sa navigation. Bizarrement, à trois jours, habituellement nous avons une bonne idée des modèles météo mais là, le scénario n’est pas encore très clair…
Avant les Shetland, Ian avait une dépression à contourner par l’Est pour ne pas rester bloqué dans le sud et perdre plusieurs heures. Dans le sud il y aurait eu beaucoup de vent, avec des rafales allant jusqu’à 45 nœuds. Ian a super bien navigué toute cette journée, il a bien géré la succession des manœuvres. Cela nous a permis de passer dans l’Est et d’aller nous positionner au Nord de cette dépression et donc de passer correctement les Shetland. On en rêvait, mais nous n’étions vraiment pas sûrs d’y arriver !
En début de week-end, Ian comptait environ 200 milles d’avance sur le record de Phil Sharp. Il n’en comptait « plus » que 30 d’avance ce matin à 6h30, quatre jours exactement après son départ du cap Lizard. Oui, c’est complexe, de battre un record, mais le fait qu’il ait été capable de préserver un compte créditeur est un très bon signe, d’autant que la météo des prochains jours est propice à la vitesse.
« Si les modèles météo ne divergent pas trop, je ne devrais plus avoir trop de pétole (panne de vent), et je devrais rejoindre les îles Shetlands dimanche en fin de journée. Puis il faudra aller aux Hébrides, ce sera rapide, avec du vent de travers soutenu ».
« Ian a commencé à retoucher du vent, il a accéléré, il avance maintenant à 8-10 nœuds. La situation est assez complexe ce soir. L’objectif va être d’arriver aux Shetlands sans avoir de vents trop forts, puis d’arriver à bien jouer avec la dépression qui se forme actuellement afin de bien passer d’un côté, puis de l’autre, sans faire trop de près. «
Parti depuis maintenant plus de 48 heures, Ian Lipinski compose avec la météo.
Ces deux jours ont été éprouvants. Emmancher, c’est-à-dire traverser la Manche, c’est la certitude de trouver une foule de pièges à déjouer : cargos, dispositifs de séparation du trafic maritime, sables, éoliennes, … Ian a beaucoup manœuvré, et sa trajectoire, devenue rectiligne ces dernières heures, donne une indication précieuse : le skipper solitaire a pu se reposer un peu plus, même si le fait de tenir un cap n’exclut pas d’être aux réglages.
« La vie à bord est différente de ce que j’ai vécu par le passé. La navigation est relativement longue, proche des côtes et des dangers. Alors, au niveau de la gestion de mon sommeil, c’est un exercice qui est nouveau. Sur 3 jours, nous pouvons accumuler du déficit de sommeil, mais sur 8 jours, c’est bien plus compliqué et trop dangereux. J’aurai donc une obsession, celle de dormir, dès que j’en ai l’occasion. »
La matinée sera active : Ian va devoir reprendre de l’est et franchir une zone complexe : l’embouchure de la Tamise, où le trafic est particulièrement dense : on y trouve même des ronds-points maritimes (sans sculpture au milieu).
Côté météo, les évolutions semblaient aller dans le sens d’une chasse au record. La dépression qui passera sur les îles Shetlands en même temps que Ian semble plus praticable qu’annoncé. Il n’y a plus qu’à espérer que la réalité du terrain, d’ici quelques jours, lui soit favorable : ce sera peut-être, là, l’occasion de creuser son avance sur ce record qui lui tient à cœur.
Parti jeudi matin dans un vent léger, Ian est progressivement monté en cadence sur ce début de tentative. A bord de son Class40 Crédit Mutuel, il a aussi profité de conditions météo à rendre jaloux un terrien. « Il a fait beau, il y avait ce qu’il fallait d’air, le bateau glissait bien, c’était super sympa ! ».
Depuis la terre, Christian Dumard a guidé les pas du skipper Crédit Mutuel cette nuit. Le routeur de Great Circle a eu de quoi faire entre les dispositifs de séparation du trafic, les champs d’éolienne et les bancs de sable qui bougent avec la marée. Et puis le météorologue a pu aussi nourrir le lien du skipper avec le continent.
« La Round Britain race ainsi que le record autour des îles Britanniques comptent parmi les parcours les plus durs en Europe, par la distance et en raison des conditions météo très changeantes au Nord. Sur notre record en 2018 lors de la Round Britain & Ireland Race nous avons eu de tout, du vent faible au près comme du vent arrière très rapide dans la brise, et même à quatre à bord, ce fut épuisant. Ce record est incontestablement difficile à relever en solitaire. J’ai un immense respect pour Ian dans sa tentative et je lui souhaite bonne chance. Contrairement à notre course, il est en capacité d’attendre la fenêtre météo idéale. J’espère qu’il a pris un bon bonnet pour les Shetland Islands où il fait toujours frisquet, même en plein été ! »