La course en double est en fait un relais de deux coureurs en solitaire. Au rythme des quarts, Ian et Adrien vont se passer la barre, ou plus exactement la commande du pilote automatique, pendant que l’autre ira se reposer.
Lors de ce passage de relais, des informations essentielles sont communiquées : les derniers réglages ou changements de voiles effectués, les places reprises, ou pas, les milles gagnés dans le cadre d’un placement stratégique par rapport à un système météo, une marque de parcours, un concurrent direct…
En journée, il n’est pas rare que les duos parviennent à se caler des moments partagés, pour manger parfois, mais aussi, surtout pour parler stratégie. Les décisions sont prises en concertation.
Le temps de se faire un café, de s’équiper, le relayeur prend vite ses marques. D’un coup d’œil sur les instruments, les voiles, l’horizon, le ciel… il appréhende la situation.
Le relayé peut alors relâcher la pression, poser son ciré, manger un peu avant d’aller se reposer à son tour.
En journée, il n’est pas rare que les duos parviennent à se caler des moments partagés, pour manger parfois, mais aussi, surtout pour parler stratégie. Les décisions sont prises en concertation. Et pour certaines manœuvres, il faudra être deux sur le pont, quart ou pas quart…
Les relatifs temps de pause sont souvent consacrés à la communication : production de vidéos, photos, email du bord, indispensables au partage des émotions et événements vécus par les skippers avec tous ceux qui les suivent.
Pendant les quarts, les marins n’ont également de cesse de contrôler les points névralgiques du bateau : appendices, gréement, voiles, drisses, poulies…