Depuis le début de semaine, l’équipe du Class40 Crédit Mutuel est à pied d’œuvre à Pointe-à-Pitre. Le bateau était resté sur place à la fin de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en novembre dernier. Quelques réparations ont été effectuées, notamment sur la quille, et le Class40 Crédit Mutuel est maintenant prêt à courir la première édition du Défi Atlantique, dont le départ sera donné samedi 1er avril. Une façon idéale d’attaquer la saison.
Dimanche dernier, l’équipe du Class40 Crédit Mutuel a rallié la Guadeloupe : son skipper Ian Lipinski, mais aussi Sébastien Picault et les deux navigants Antoine Carpentier, co-skipper de Ian pour la saison, et Rémi Fermin en renfort dans l’équipe. Dès le lendemain, le Class40 Crédit Mutuel était remis à l’eau et, quelques heures plus tard, l’équipe partait en mer pour une première navigation commune.
Depuis, l’équipe a également fait deux belles sorties d’entraînement, toutes riches d’enseignements. Pour Ian, « Ça fait plaisir de retrouver l’eau, et c’est très agréable de ne pas être freiné à cause de la quille. On a retrouvé les bonnes vitesses du bateau, dans 20 nœuds de vent et dans des conditions agréables ». Co-skipper de Crédit Mutuel cette saison, Antoine Carpentier a apprécié la découverte du « Max40 » pensé par David Raison : « Dans les conditions que nous avons eues, avec un peu d’air et une mer un peu courte, j’ai l’impression que ce bateau passe mieux dans la mer. Et le bateau est propre ».
Il reste quelques jours à l’équipe navigante, dont Rémi Fermin fera également partie, pour peaufiner la préparation au Défi Atlantique. À terre, depuis la petite maison en pleine campagne que l’équipe occupe jusqu’au départ dans une atmosphère rendue très agréable par la fraîcheur apportée par les grains qui traverent régulièrement les îles de Guadeloupe, il faudra penser avitaillement, ultimes réglages techniques et préparation de la navigation. Sur l’eau, les trois chercheront la bonne façon de fonctionner ensemble pendant la petite dizaine de jours que durera la première étape, entre Pointe-à-Pitre et Horta (Açores). Ian compte bien exploiter une recette qu’il affectionne : chacun raconte comment il aime naviguer puis, une fois en mer, les équipiers laissent parler le feeling. Le sens du partage, en somme.
